Soucieux de renouveler ses contenus historiques et scientifiques, le musée a revu plusieurs de ses espaces depuis son ouverture en 1994 telles que les présentations consacrées aux maquis et à la Déportation ou encore la dernière salle du musée. C’est dans ce même esprit que le musée revient aujourd’hui sur la partie dédiée à l’arrivée des troupes allemandes en septembre 1943, moment charnière dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Isère. C’est à la faveur du travail réalisé à l’occasion de l’exposition temporaire Automne 43 Résistance et répressions en 2013, que le musée réactualise la partie consacrée à cette succession d’événements qui se produisent en quelques semaines dans la région grenobloise et dont la mémoire collective conserve encore le souvenir. Une répression sans précédent contre la Résistance, mais aussi contre la population juive débute et ne s’achèvera qu’avec la Libération du département à la fin août 1944. Aux actes de répression opérés par l’occupant contre les manifestants le 11 novembre à Grenoble, puis contre les chefs de la Résistance iséroise du 25 au 30 novembre dans le cadre de la « Saint-Barthélemy grenobloise », succèdent des actions de riposte qui aboutissent aux explosions des 14 novembre et 2 décembre du polygone d’artillerie et de la caserne de Bonne, où se trouvent entreposés les stocks d’armes allemands.
La nouvelle scénographie de cet espace, imaginée par Jean-Noël Duru, fait place à des dispositifs numériques et interactifs qui facilitent l’appréhension des contenus et intensifient l’immersion des visiteurs, tout en s’intégrant parfaitement à l’ambiance générale du parcours de longue durée. L’occasion de rappeler que le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère est un musée vivant, innovant et résolument ancré dans son époque !
We don't have anything to show you here.
We don't have anything to show you here.